Bilan de la délinquance dans l'Eure
Bilan de la délinquance dans le département de l’Eure
1er trimestre 2010
Le Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales a présenté les résultats nationaux de la politique de sécurité pour le 1er trimestre 2010. Dans le département de l’Eure, le nombre de crimes et délits constatés pour cette période s’élève à 6 175 faits, dont 2 458 faits de délinquance de proximité, soit –4,13%.
Ø Les trois indicateurs permanents de l’Observatoire national de la délinquance font apparaître sur le 1er trimestre 2010 :
- Une baisse des atteintes aux biens de –1,35% (-3,5% en zone police et + 0,17% en zone gendarmerie) dans le département de l’Eure (-3,5% au niveau national) ;
- Une baisse des atteintes volontaires à l’intégrité physique de –9,63% (-8,37% en zone police, -10,98% en zone gendarmerie) dans le département (+1,24% au niveau national).
- Une poussée des escroqueries et infractions économiques et financières de + 26% (+41% en zone police, +16,5% en zone gendarmerie) dans le département ; à l’inverse les résultats nationaux enregistrent une baisse de 10,6% de ce type d’infractions.
Ø Les taux d’élucidation s’établissent depuis le début de l’année, à 39,75% pour la délinquance générale, et 15,54% pour la délinquance de proximité.
Ø Au delà de ces trois indicateurs permanents, les forces de police et de gendarmerie restent fortement mobilisées sur la lutte contre les cambriolages et les trafics de stupéfiants
- La cellule anti-cambriolages commune gendarmerie/police assure un suivi en temps réel des infractions commises, permet d’établir une cartographie locale des faits commis, de réaliser des recoupements, et de procéder à des opérations coordonnées de surveillance et de contrôle dans les secteurs et créneaux horaires pertinents. Au niveau national, les données enregistrent un recul de 3% des cambriolages ; le département reste impacté depuis le début 2010 par des phénomènes de cambriolages des résidences et locaux commerciaux : +4,8% (+8,56% en zone police et +3,23% en zone gendarmerie).
- La lutte contre le trafic de stupéfiants s’articule dans le département autour d’actions dirigées notamment contre les trafics aux abords des établissements scolaires et dans les quartiers sensibles. Au niveau national le 1er trimestre enregistre une augmentation du nombre de personnes mises en cause pour infractions à la législation sur les stupéfiants de + 17,8%. Dans le département le nombre de personnes mises en causes pour infractions à la législation sur les stupéfiants (usage-revente) progresse de 20%.
Ø La lutte contre l’insécurité routière : le 1er trimestre 2010 enregistre une évolution favorable du bilan accidentologique : -18 accidents, - 2 tués et – 43 blessés. Ce bilan bénéficie à la catégorie spécifique des conducteurs de deux roues motorisés (-14 accidents,-1 tué et –18 blessés). En revanche le nombre de jeunes conducteurs (15-24 ans) impliqués dans des accidents corporels progresse de 33%. Le défaut de maîtrise et la vitesse excessive demeurent les principales causes d’accidents, suivis par la conduite sous l’effet d’alcool et/ou de stupéfiants.