TOUROUVRE - Aux Muséales, tout sur le canot d'écorce
Durant les mercredis de l’été, le musée de l’émigration française au Canada propose chaque mercredi des ateliers du patrimoine destinés aux enfants. Après le capteur de rêve et le tipi, les enfants ont pu découvrir mercredi le canot d’écorce. Le canot d’écorce était une véritable œuvre d’art. Les Algonquins étaient passés maîtres dans la fabrication de ce moyen de transport très vite adopté par les Européens. Le matériau privilégié pour construire ces embarcations est l’écorce de bouleau. Il faut d’abord découper de grands morceaux d’écorces. Il faut, bien sûr, avoir préalablement fabriqué une armature constituée de lanières de bois. On utilisait généralement du frêne parce que cet arbre se défait en fines lanières lorsqu’on le frappe violemment avec quelque chose de dur. On cousait les pièces d’écorce en se servant de racines d’épinette fendues dans le sens de la longueur. Pour colmater les ouvertures, dues à cette couture, on utilisait de la résine de conifères. Cela nécessitait donc énormément de travail. Une fois terminée, cette embarcation etait très légère, très maniable, mais aussi très fragile. C’est ce qui a été expliqué mercredi aux enfants présents qui ont découvert les traditions et les savoir-faire des Amérindiens qui remontaient le Saint-Laurent (le chemin qui marche) en canot d’écorce.